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Qui est Luisa Piccarreta ?
2 mars 2012 | Posté par divinevolonte sous Luisa à travers le monde |
Abrégé biographique (1865 à 1947) [1] [2]
- Ses parents Vito Nicola et Rosa Tarantino eurent cinq filles. Luisa est née et baptisée à Corato en Italie, le 23 avril 1865, le dimanche de la Miséricorde.
- À 9 ans, Luisa fit sa première communion et reçut le Sacrement de confirmation. Dès son jeune âge, elle pouvait rester dans l’église, agenouillée et immobile, pendant plusieurs heures dans la contemplation.
- À l’âge de 11 ans, Luisa est reçue « Fille de Marie » ; plus tard, elle devint « Tertiaire Dominicaine ».
- À 12 ans, elle commença à entendre la voix de Jésus, tout particulièrement quand elle communiait. Cette voix intérieure amena Luisa au détachement d’elle-même et de toute chose.
- Un jour, à l’âge de 13 ans, elle eut la vision du portement de la Croix par Jésus souffrant qui la regarda et lui dit : « Âme, aide-Moi ». À partir de ce moment, Luisa fut profondément inclinée à souffrir par amour pour Jésus. Aussi, elle lutta contre les démons, leurs suggestions infernales, railleries et tentations…
- À l’âge de 16 ans, elle eut une seconde vision de Jésus souffrant qui lui dit : « Viens avec Moi et offre-toi à Moi. Viens devant la Justice Divine comme victime de réparation pour les nombreux péchés commis contre Elle, de sorte que Mon Père puisse être apaisé et qu’Il puisse accorder la conversion des pécheurs. »
- À 17 ans, Luisa commença à vomir sa nourriture et fut obligée de garder le lit par intermittence. Elle reçut la couronne d’épines qui lui causa des spasmes douloureux, l’empêchant de prendre et d’avaler toute nourriture. Dès lors, Luisa vécut dans une abstinence presque totale de nourriture pour le reste de sa vie, soit plus de 64 ans, se nourrissant pratiquement que de l’Eucharistie et de la Volonté Divine. C’est sa sœur cadette Angela, demeurée célibataire, qui prit soin de Luisa durant sa vie.
- À 22 ans, Luisa accepte de souffrir non plus par intervalles comme dans le passé, mais continuellement.
- À 23 ans, elle fut unie à Jésus par les « Épousailles Mystiques ».
- L’année suivante, à 24 ans, ce Mariage fut renouvelé au Ciel en présence de la Très Sainte-Trinité. C’est à cette occasion le 8 septembre 1889 qu’elle reçut le Don de la Divine Volonté, la grâce des grâces. Ainsi, le 3e Fiat, celui de la Sanctification prit forme sur terre et commença à se développer.
- À 33 ans, Luisa commença à écrire ses livres sur « La Divine Volonté », par obéissance au Seigneur et à son confesseur. Luisa écrivit durant 40 ans les 36 Tomes du Livre du Ciel qui font part de ses dialogues avec Jésus, faisant connaître ses Enseignements extraordinaires sur la vie dans la Divine Volonté. Comme activité additionnelle, elle faisait du travail de broderie et de dentelle.
- À 49 ans, elle compléta le livre : Les 24 heures de la passion de N.S.J.-C.
- À 65 ans en 1930, elle compléta le livre ayant comme titre : La Vierge Marie dans le Royaume de la Volonté Divine.
- Luisa est morte le 4 mars 1947 à l’âge de 81 ans suite à une pneumonie. Ayant gardé dans son lit la position assise pendant 64 ans, il fallut donc fabriquer un cercueil spécial en forme de « L » à cause de la rigidité de sa colonne vertébrale.
- Le 20 novembre 1994, Fête du Christ Roi, Mgr Cassati, en l’Église-mère de Corato, procéda à l’ouverture officielle du procès de béatification de la Servante du Seigneur. Cachés durant 58 ans aux Archives du Vatican, ses écrits sont depuis 1996 sous le contrôle de l’Archevêque Pichierri dans le diocèse de Trani où Luisa vécut.
- En mars 1997, à l’occasion du 50e anniversaire de la mort de Luisa, le tribunal responsable de la cause de béatification a déclaré unanimement que Luisa avait vécu une vie d’héroïques vertus et que ses expériences mystiques étaient authentiques.
Luisa Piccarreta : l’instrument docile du Seigneur
- Saint Annibale Di Francia, confesseur extraordinaire de Luisa Piccarreta, nous a laissé le témoignage suivant : « Luisa, âme solitaire est une vierge très pure, toute à Dieu. Elle apparaît comme un objet de prédilection singulière du Divin Rédempteur qui, siècle après siècle, multiplie sans cesse les merveilles de son Amour. »
- Un jour, le Seigneur lui dit : « J’ai remué la terre entière, regardant une par une toutes les créatures. Je voulais choisir la plus petite d’entre elles, et c’est toi que j’ai trouvée, toi la plus petite d’entre toutes. Tu me plaisais, alors je t’ai choisie. Puis, Je t’ai placée sous la protection de mes Saints Anges. »
- Sa mission a été de préciser ce qu’est le Royaume de Dieu sur terre, ce qu’est la Volonté de Dieu accomplie sur la terre comme au Ciel, et comment on peut vivre totalement immergé dans cette Divine Volonté. Dieu s’est plu à confirmer sa mission par plusieurs signes étonnants.
- « Luisa, qui fut confinée au lit pendant 64 ans, presque sans nourriture et sans eau, en dormant très peu, n’avait qu’une instruction élémentaire. Jésus viendra à elle tous les jours et lui enseignera les plus sublimes mystères concernant Dieu et sa Divine Volonté, Enseignements qu’elle mettra soigneusement par écrit. Ces écrits, rédigés par obéissance à son archevêque et aux prêtres qu’on lui assigna comme confesseurs, forment un livre en 36 tomes, écrit sur une période de 40 ans. » (Grande Joie).
- Dom Calvi, son dernier confesseur, mentionne : « Durant les 64 années qu’elle fut confinée au lit, elle n’a eu aucune plaie de lit. »
- Luisa n’avait pas d’autre « vie » que Jésus crucifié, Jésus dans l’Eucharistie, Jésus qui vivait seulement dans la Volonté du Père, avec amour pour Lui, obéissance à Lui, à son Église et à la Divine Volonté. À cause de ses souffrances liées à la Passion de Jésus, Luisa perd souvent l’usage de ses sens : son corps devient rigide, quelques fois pendant plusieurs jours, jusqu’à ce qu’un prêtre (généralement son confesseur) vienne, au nom de l’obéissance, la sortir de cet état de mort.
- Luisa aimait la discrétion et l’effacement. Selon son confesseur le Saint Annibale Di Francia, pour rien au monde Luisa n’aurait voulu que son intimité et ses communications avec le Seigneur soient révélées publiquement, surtout de son vivant, si Jésus lui-même ne l’avait exigé.
- Saint Annibale Di Francia fut son confesseur durant 17 ans et censeur nommé par l’Église pour ses écrits (de 1910 jusqu’à sa mort en 1927); il fut canonisé le 16 mai 2004 par le Pape Jean-Paul II.
- À l’instar de Soeur Faustine, de Padre Pio ou d’autres Saints ayant un charisme spécial, Luisa eut aussi des difficultés avec une partie du clergé de son temps.
- « Luisa, la Petite Fille de la Divine Volonté », ce nom est gravé sur sa tombe qui se trouve à l’intérieur de l’église de sa paroisse natale, à Corato, en Italie. Ses années d’existence au service du Seigneur font d’elle un héraut du Royaume du Divin Vouloir.
- Le Vatican demanda à l’Archevêque de son diocèse natal de mettre en marche le processus pour sa béatification dont la cause a été ouverte le 20 novembre 1994.
- Dans sa maison à Corato, où elle a vécu la majeure partie de sa vie, est situé le bureau-chef de l’Association Luisa Piccarreta officiellement reconnue par l’Église.
- « Padre Pio conseilla à plusieurs de ses fidèles (dont Federico Abresch) d’ouvrir à San Giovani Rotondo un centre de spiritualité s’inspirant des écrits de la servante de Dieu Luisa Piccarreta. L’héritière de cette volonté de Padre Pio est actuellement Mademoiselle Adriana Palloti qui a ouvert une Maison du Divin Vouloir à San Giovanni Rotondo. » (B. G. Bucci, p.32)
Confesseurs et conseillers spirituels de Luisa Piccarreta *[3]
- Père Cosma Loiodice : premier confesseur.
- Dom Michele De Benedictis : confesseur de Luisa enfant, nommé en 1884, sous mandat officiel de l’évêque Mgr Giuseppe B. Dottula.
- Dom Gennaro Di Gennaro : curé de la paroisse Saint-Joseph, confesseur entre 1898 et 1922. Par obéissance, il ordonna à la servante de Dieu de transcrire, au fil des jours, tout ce que le Seigneur lui révélait.
- Père Annibale Maria Di Francia : confesseur extraordinaire de Luisa; réviseur officiel des écrits de la servante de Dieu; il publia plusieurs de ses ouvrages, dont « L’Horloge de la Passion ». (Les 24 heures de la Passion de N.S.J.-C.).
- Mgr Ferdinando Cento : nonce apostolique et cardinal de la Sainte Église romaine.
- Dom Francesco De Benedictis : confesseur de Luisa entre 1922 et1926; successeur de Dom Gennaro Di Gennaro.
- Dom Felice Torelli : curé de paroisse à Sainte-Marie-la-Grecque.
- Dom Ciccio Bevilacqua : coadjuteur de l’Église mère; confesseur irrégulier.
- Dom Luca Mazzilli : coadjuteur, confesseur irrégulier.
- Dom Benedetto Calvi : confesseur attitré de Luisa entre 1926 et 1947, sous mandat de l’archevêque Mgr Giuseppe Leo.
- Dom Peppino Ferrara : célébrant occasionnel.
- Dom Vitantonio Patruno : célébrant irrégulier.
- Dom Clemente Ferrara : archiprêtre et célébrant irrégulier.
- Dom Cataldo Tota : recteur du séminaire de Bisceglie et curé de Saint-François.
- Mgr Michele Samarelli : vicaire général de Bari.
- Mgr Ernesto Balducci : vicaire général de Salerne.
- Mgr Luigi D’Oria : père spirituel du séminaire de Molfetta et vicaire général de Trani.
Les évêques
- Mgr Bianchi Dottula Giuseppe, 1848-1892.
- Mgr Marinangeli Domenico, 1893-1898.
- Mgr de Stefano Rommaso, 1898-1906. (Luisa commence son journal.)
- Mgr Vaccaro Giulio 1906, administrateur.
- Mgr Carraro Francesco P., 1906-1915.
- Mgr Regime Giovanni, 1915-1918.
- Mgr Tosi Eugenio, 1918-1920, administrateur.
- Mgr Leo Giuseppe M., 1920-1939.
- Mgr Petronelli Francesco, 1939-1947.
- Mgr Addazi Reginaldo G.M., 1947-1971. (Il donne à Luisa le titre de servante de Dieu)
- Mgr Carata Giuseppe. Il marqua le lancement avec approbation canonique, en 1986, de l’Association du Divin Vouloir, à Corato, après un cheminement de 10 ans.
- Mgr Cassati Carmelo. Il ouvrit le procès de béatification de Luisa Piccarreta le jour de la fête du Christ-Roi, en 1994.
- Mgr Giovanni Battista Picchierri, Archevêque actuel de Trani. C’est à lui que l’on a demandé de poursuivre la cause de béatification de la servante de Dieu, Luisa Piccarreta.
[1] Annexe # 2 du livre Premiers Pas avec Luisa Piccarreta, Éditions Christian, 2011, 2e éd. 165 pages, ISBN 978-2-9811223-1-5.
[2] Voir notamment le livre : Bernadino G. Bucci, Luisa Piccarreta.
[3] Adapté de Bernadino G. Bucci, Luisa Piccarreta, pp. 10-11
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